
Les syndiquées tiennent ainsi à démontrer à leur employeur qu’il n’est pas question qu’elles renoncent à des acquis de plus de vingt ans. Sans un engagement clair de la part du conseil d’administration qui devrait se tenir jeudi soir, à l’effet que la direction renonce à s’attaquer à nos acquis, il y aura bel et bien grève ce vendredi et les moyens de pression vont aller en s’accentuant.
Pour le syndicat, l’entente nationale permet le maintien de ces acquis, contrairement à ce que prétend la partie patronale.
Rappelons que le CPE a enregistré pour la dernière année, un surplus de plus de 150 000 $ et que le ministère a apporté des améliorations à ses règles de financement, notamment en assumant 100 % de la part de l’employeur au niveau de l’assurance collective.
Le syndicat est sincèrement désolé du contretemps que cela peut occasionner aux parents, mais assure qu’il n’a pas d’autre choix. Ainsi, si nous devions recourir à d’autres débrayages, les parents en seront avisés au préalable.
Le syndicat est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) qui compte un peu plus de 125 000 membres dans les secteurs privé et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et des travailleurs en CPE.
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